Residence Cie OXYput

oxyput 3
oxyput 3

 Oxyput – John & John

L’occiput est la zone inférieure du crâne, et l’os occipitalaccueille en son sein le cerveau reptilien et le lobeoccipital ; il est articulé avec Atlas (C1, la premièrecervicale, celle qui porte le monde du cerveau sur sesépaules).Le cerveau s’est construit en couches d’oignons :Au cœur se trouve le cerveau reptilien (le plusancien) ;    Il est composé du tronc cérébral (départ de lamoelle épinière), et du cervelet (qui traite principalementla coordination des mouvements involontaires et lesactions réflexes telles que les battements du cœur, larespiration ou la déglutition).En périphérie se situe le lobe occipital qui fait partiedu néocortex (= la partie la plus  récente du cerveau), ils’est construit  il y a 2 ou 3 millions d’années avecl’apparition du genre Homo et l’évolution vers la  bipédie.Cette zone traite principalement les informations relativesà la vision, aux coordinations motrices volontaires et auraisonnement spatial.L’association Oxyput se veut donc être le hamacstructurel à une création artistique issue de mouvementsvolontaires et involontaires du corps et de l’esprit, auraisonnement spatial et à la vision sensible des espaces(intérieurs et extérieurs) que nous habitons.

Temps de guerre bureaucratique chez les bonobos, Un bureau X ou Y. Horizon de sacs plastiques. No woman’s land. John & John, héros X ou XY  interchangeables, encostardés et anonymes traversent la jungle  plastique avec la foulée droite de l’homme pressé, armés de la machette de l’efficacité qui ouvre le chemin le plus direct vers  le but à atteindre. Ils seraient les agents de sécurité  du grand capital, les forces de l’ordre de la pensée autoroute,  les gardiens de la paix de l’ère bureaucratique. Ils seraient également les loosers spatio-temporels perdus dans leurs costumes, des astronautes égarés dans leurs propres vies, des Smith paumés, des Wayne foutus, des Travolta défectueux. John & John marchent depuis l’aube jusqu’à l’aube en quête d’un Graal insaisissable dont eux seuls semblent  déterminer les contours. Peu importe le but du moment qu’il y en ait un,  ils avancent, indéfiniment, tendus vers un nulle part impalpable. Ils s’arrêteronten milieu hostile pour lutter contre leur propre dégénérescence programmée et constateront que l’herbe pousse sur le sol vitrifié de leurs désillusions. Cette micro-pièce est le polaroid d’une bureaucratie qui pète un plomb et finit par suivre l’appel du singe qui hurle.

Danse :

Elle se situe dans une  extrapolation de la marche, des marches. Entre le mouvement dansé et le geste quotidien, le corps-piéton et le corps-poétique, elle est
l’élan qui raconte nos guerres banales et notre besoin inconditionnel de mouvement. Tel un rituel de libération, elle prend source dans l’immobilité, tend vers la course ouverte puis s’accomplit dans la nécessité du saut. Elle se construit comme un rituel de libération circulaire qui débute par une gestuelle millimétré, segmentaire et robotique pour évoluer vers le continuum de la spirale nécessaire à la transe libératrice.

 

Structure :oxyput 3

1# / Espace utérin, découvertede l’espace, 4 appuis, sol.
2#/Espace labyrinthique, découverte de la bipédie, robotisation /répétition/asphyxie.
3#/Espace circulaire, découverte de la spirale organique, physicalité continue, réveil.

 

Univers sonore :

(sur cd actuellement : travail de musique live en cours …) Musique concrète/ jungle urbaine : bribes de villes, cris de pots d’échappement, de singes, de klaxons, de corbeaux, de moteurs, de hyènes, de tgv…Rock progressif (guitare électrique/batterie).